Moi, j’ai toujours voulu être majoritaire dans ma société !

Vous aussi ?¨Pourtant ce n’est pas forcément une bonne chose…

Alors comment on réparti les parts entre co-fondateurs ?
– 50% / 50%
– 51% / 49%
– 49% / 49% / 1%
– 33% / 33% / 33%
– 70% / 10% / 10% / 10%

Ça dépend de l’argent apporté au capital ?
Non, l’argent ne doit surtout pas être la clé de répartition !!!

En fait, ça dépend de la prise de risque que prennent les gens, de ce qu’ils comptent apporter et des attentes de chacun.

Ne démarrez JAMAIS avec un accord qui ne mettent pas tout le monde à l’aise, ce serait se jeter dans les problèmes ! ☢

La répartition des parts du capital social entre co-fondateurs est une question cruciale lors de la création de la société. Afin que cette répartition du capital se passe bien, il faut avoir très tôt cette discussion avec ses futurs associés afin de s’assurer que tout le monde est à l’aise avec la manière de répartir les parts mais également avec la philosophie et la clé de répartition qui sera appliquée.

– Dans un schéma classique, à 2 associés, on favorisera une répartition quasiment égalitaire, à 49% / 51% afin que l’un des deux prennent réellement le lead et soit conforté dans sa position de CEO. Les répartition à 50-50 peuvent entrainer des dissensions fortes en cas de désaccord.

– Dans un schéma classique à 3 associés, on trouvera généralement une répartition proche du 34% / 33% / 33%, la décision étant alors toujours remporté par la majorité des associés.

– A 4 associés, on peut aussi imaginer une répartition à 25% / 25% / 25% / 25% et ainsi de suite.

Dans tous les cas, il est important de donner une place prépondérante à celui qui devra trancher en cas d’égalité, celui qui devra porter la vision, le CEO.

Il ne faut pas non plus se tromper de clé de répartition. Ce n’est pas parce qu’un associé apporte plus d’argent au capital qu’il doit obtenir plus de parts. ce n’est pas non plus parce qu’un associés à davantage travaillé en amont qu’il doit recevoir plus de parts (erreur que nous avons faite chez Epopia). Le capital doit rémunérer une prise de risque et un engagement futur. Il permet effectivement d’aligner les ambitions dans le long terme, tous le monde gagnant à une réussite future et dons se projetant vers l’avenir. La répartition du capital doit donc s’accompagner d’une promesse d’engagement efficace dans la durée et des règle de sécurité pourront alors venir compléter le deal au travers d’un pacte d’associés.

Mieux les choses seront cadrées au début, plus la confiance sera forte, mieux l’équipe fonctionnera dans le long terme et donc aura de chance de rencontrer le succès.